Logisde Saint-Léger

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Mandé-sur-Brédoire

L'histoire de la seigneurie de Saint-Léger remonte à la 2e moitié du 16e siècle : propriété d'un certain Jean Bodin, puis du seigneur de La Cave, elle échoit à la famille du Chesne : celle-ci fait probablement construire le logis actuel dans le 2e quart du 17e siècle : une porte du rez-de-chaussée présente la date 1627, tandis que la porte principale est ornée d'un écusson avec la date 1650. Un écusson sculpté sur une porte figure également "D CH LAN 1708 A LA ST I", soit "DU CHENE L'AN 1708 A LA SAINT ISAIE" (en 1708, c'est Isaïe René du Chesne qui est seigneur de Saint-Léger). Le logis reste dans la même famille jusqu'à la Révolution : saisi comme bien national en 1793, il est morcelé et revendu à plusieurs habitants.

Le logis a connu dès lors de très importantes modifications. Le cadastre napoléonien de 1835 mentionne encore trois corps de bâtiments autour d'une cour, une tour d'angle et une autre tour sur l'enceinte. Suite aux démolitions et remaniements de la 2e moitié du 20e siècle, il ne reste de tout cela que le corps principal, très transformé, avec la porte à pilastres et à frontons du logis primitif. Une tour quadrangulaire a été ajoutée dans le 1er quart du 21e siècle. D'après les anciennes descriptions, on entrait dans la cour par un pigeonnier-porche qui a totalement disparu. Les bâtiments dans la cour sont des adjonctions postérieures au logis, sans doute de la 2e moitié du 19e siècle.

Périodes

Principale : 2e quart 17e siècle, 1er quart 18e siècle, 2e moitié 19e siècle

Secondaire : 2e moitié 20e siècle, 1er quart 21e siècle

Dates

1627, porte la date

1650, porte la date

1708, porte la date

Le logis est implanté au sud du hameau. Le bâtiment principal, correspondant à l'ancien logement seigneurial, est disposé entre cour et jardin. La façade nord-ouest présente trois travées remaniées. La travée centrale présente trois niveaux, dont une porte en anse de panier flanquée de pilastres et surmontée d'un fronton brisé percé d'un oculus et orné des armoiries de la famille Du Chesne. Les deux autres travées ne comptent que deux niveaux. La façade arrière présente une partie plus haute couverte d'une croupe (ancienne tour de guet carrée ?), tandis que celle de la façade principale est une création récente.

La porte principale ouvre sur un vestibule et un escalier en pierre à rampes parallèles. Cinq cheminées en pierre sont visibles à l'intérieur dont une remarquable cheminée ornée d'une grosse moulure en ellipse. Plusieurs portes en anse de panier desservent les pièces du rez-de-chaussée. Une cave voûtée se trouve sous le bâtiment.

Des bâtiments plus récents se trouvent dans la cour et les vestiges d'un hangar à piles circulaires sont visibles près de la rue.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

Toits
  1. tuile creuse
Étages

rez-de-chaussée, 1 étage carré

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : croupe

Escaliers
  1. Emplacement : escalier intérieur

    Forme : escalier en équerre

    Structure : en maçonnerie

État de conservation
  1. remanié
Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation
  1. Representations : ornement architectural


Précision sur la représentation :

Porte principale ornée des armoiries de la famille Du Chesne.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Mandé-sur-Brédoire , route de la Villedieu

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: Saint-Léger

Cadastre: 1835 A2 1507 à 1511, 2016 A 536 537 1182 1185

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